- ruolz
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• v. 1841; du nom de l'inventeur♦ Alliage argenté par galvanoplastie. Des couverts en ruolz.ruolzn. m. TECH Alliage blanc, composé de cuivre, de nickel et d'argent.⇒RUOLZ, subst. masc.BIJOUT., ORFÈVR. Alliage à base de cuivre, argenté ou doré par galvanoplastie, utilisé en orfèvrerie. Cuiller en ruolz. Nous déjeunions sur un coin de table avec un seul couvert de ruolz et le même verre (GONCOURT, Journal, 1855, p. 157). L'étonnante réussite commerciale du « ruolz » (...) provoque la démocratisation définitive de l'argenterie (GRANDJEAN, Orfèvr. XIXe s., 1962, p. 73).— Au fig. Toc. C'est du ruolz (LITTRÉ). Cette altesse en ruolz, ce prince en chrysocale, Se fait devant la France, horrible, ensanglanté, Donner de l'empereur et de la majesté (HUGO, Châtim., 1853, p. 142).Prononc. et Orth.:[
], [
-]. PASSY 1914, BARBEAU-RODHE 1930, Lar. Lang. fr. [-y-], WARN. 1968 [-
-]. MARTINET-WALTER 1973 [-y-], [-
-] (13, 3). Lar. Lang. fr. [-z], ROB. 1985 [-ts]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1853 (GONCOURT, Journal, p. 115). Du n. du chimiste fr. Ruolz qui inventa ce procédé en 1841. Bbg. DARM. 1877, p. 43.
ruolz [ʀyɔlts; ʀyɔls] n. m. invar.ÉTYM. Attesté 1855, → cit. ci-dessous, mais antérieur (le dér. ruolzé est attesté en 1852); n. du chimiste qui inventa le procédé en 1841.❖♦ Techn. Métal argenté par galvanoplastie, utilisé en bijouterie. || Des couverts de ruolz.0 (…) nous déjeunions sur un coin de table, avec un seul couvert de ruolz, et buvant dans le même verre.Ed. et J. de Goncourt, Journal, janv. 1855, t. I, p. 62.REM. Gautier emploie le dér. ruolzé (Hist. de l'art dramatique en France [1852], in D. D. L.).
Encyclopédie Universelle. 2012.